Né le 13 octobre 1949 à Sousse (Centre-est tunisien et région côtière de la Tunisie), M. Hamadi Jebali a poursuivi ses études supérieures en France après avoir eu son diplôme de baccalauréat en 1969 à Sousse, selon sa biographie publiée jeudi à l'occasion de la présentation devant la Constituante de son gouvernement.
Son itinéraire scolaire et universitaire a été marqué par une maîtrise de la Faculté des sciences et techniques de Reims (France) et un diplôme en thermodynamique et énergies renouvelables.
Entre 1978 et 1981, il occupa le poste de chef de département d'énergie au sein d'un bureau d'études de la capitale de Tunis avant d'être élu (1981-1984) président du Mouvement de la tendance islamique (MTI).
M. Jebali fut condamné à mort en 1987 à l'issue du procès des membres du MTI, ce qui lui poussa à se réfugier en Espagne, jusqu'à l'année 1989 où il bénéficia d'une amnistie générale. La même année, il regagne Tunis et fonde le journal El Fajr (l'Aube) du parti Ennahdha, mais il est placé sous surveillance continue.
Pendant la même année de son retour en Tunisie (1989), Il a été arrêté et condamné à un an de prison suite à un article paru dans le journal Al Fajr critiquant le tribunal militaire sous le régime du président déchu Ben Ali.
L'actuel Premier ministre tunisien fut de nouveau condamné en 1991 à 17 ans de prison dont 10 ans sous une détention isolée dans le cadre d'une série d'arrestations procédées par le régime de Ben Ali ciblant "30 mille militants islamique", toujours selon la biographie de M. Jebali.
En 2006, il est gracié mais assigné en résidence surveillée à Sousse. Après la révolution de janvier 2011, M. Jebali a été élu en mars 2011 secrétaire général du parti Ennahdha pour devenir le numéro deux de ce mouvement islamique après son président Rached Ghannouchi.
M. Hamadi Jebali est marié et père de trois filles.