Partenariat Afrique EU : Le groupe de travail sur la liberté d’expression tient sa première réunion à Tunis

Afriquinfos Editeur
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Conjointement organisée par l’Agence de coopération allemande (GIZ), la réunion qui s’inscrit dans le cadre du partenariat Numéro 2, sur la gouvernance et les droits de l’homme, a pour objectif d’introduire les problématiques liées à la liberté d’expression, l’accès et le droit à l’information dans le cadre plus large du Dialogue sur les droits de l’homme. La réunion sera l’occasion de jeter les bases d’une réflexion sur la gouvernance des nouveaux médias et permettre de dessiner les prémices d’un code éthique pour l’usage des réseaux sociaux. Elle.

Présidant la session d’ouverture, Mme Habiba Mejri-Cheikh, Directrice de l’information et de la communication de l’UA, a souligné que l’Afrique a montré, en 2011, qu’elle était bien intégrée dans l’ère des nouvelles technologies de l’information et de la communication notamment à travers l’usage manifeste dont beaucoup de ses citoyens ont eu recours lors des soulèvements populaire en Afrique du Nord, appelant à réfléchir sur l’impact sans cesse grandissant des nouveaux medias et des réseaux sociaux dans le paysage médiatique traditionnel, la déontologie qui doit y être appliquée. Autant de questions qui soulèvent, elles-mêmes, celles de la régulation et de la gouvernance des nouveaux medias, a encore précisé Mme Mejri-Cheikh, ajoutant que la réunion du Groupe de travail est appelée, sur la base des changements qui traversent le paysage médiatique Africain, de faire le point sur l’image que l’Europe a, à travers ses medias, de l’Afrique et vice versa.

Mme Hamida El Bour, Chef du Département Journalisme et représentante de l’Institut de presse et des sciences de l’information de Tunis (IPSI), a indiqué que l’IPSI, en tant que partie intégrante du paysage médiatique national, est désormais aussi appelé a appuyer la transition qui s’opère en Tunisie. Depuis un an, des reformes ont été entreprises pour que la formation dans le domaine du journalisme et des sciences de l’information soit adaptée aux changements intervenus dans les médias ainsi que dans le paysage médiatique dans son ensemble, a-t-elle noté.

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Monsieur Omar Shalaby, premier conseiller en charge des Droits de l’Homme, au Ministère des Affaires Etrangères d’Egypte et co-président du Groupe Informel Conjoint (IJEG), a indiqué que la liberté d’expression est le droit le plus cher à l’homme, appelant les participants à s’approprier cette rencontre de haut niveau, en mettant à profit leurs expériences du terrain. M. Shalaby a également plaidé pour la nécessité d’aboutir à des recommandations réalistes et concrètes dont la mise en œuvre permettra d’assurer la pérennité du groupe de travail.

Intervenant à la même occasion, M. Ralph Schröder, Premier conseiller et Chargé de la coopération régionale de l’ambassade d’Allemagne à Addis Abéba, en Ethiopie, s’est, pour sa part, félicité de la tenue de la réunion qui constitue, a-t-il souligné, la première étape vers la pérennisation du groupe de travail sur la liberté d’expression.

La première réunion du Groupe de travail se poursuivra jusqu’au 14 décembre courant. Les participants sont appelés à réfléchir sur le rôle et l’impact des réseaux sociaux sur la liberté d’expression, la régulation des réseaux sociaux ainsi que la perception mutuelle de l’Afrique et de l’Europe à travers leurs medias respectifs. La réunion se terminera par une session animée par le dessinateur sud africain, Shapiro, sur la liberté d’expression.

SOURCE 

African Union Commission (AUC)