"La Tunisie pouvait être un exemple pour d'autres pays de la région, dont ceux de la rive sud de la Méditerranée et du Moyen- Orient", a indiqué le Premier ministre tunisien sortant à l'ouverture d'un événement international baptisé "D'une transition à l'autre" avec pour thème: "Stimuler la croissance et l'investissement pendant la transition".
La Tunisie avait plusieurs atouts à même de réussir la transition démocratique, dont notamment une population assez éduquée, une femme libérée, a souligné M. Essebsi.
"La continuité de l'Etat, a-t-il poursuivi, est assurée à travers un programme économique préparé et conçu par le gouvernement de transition en coopération avec des experts tunisiens et étrangers, et qui sera transmis au nouveau gouvernement afin de l'examiner".
Selon le Premier ministre de gestion d'affaires courantes de la Tunisie, "ce programme s'étalera sur cinq ans et ambitionne essentiellement de trouver des solutions aux taux élevé de chômage à travers la création de pas moins de 500.000 emplois".
Les chiffres annuels font état de 70.000 à 90.000 nouvelles demandes d'emplois, a encore précisé M. Béji Caïd Essebsi.
