Selon l'agence de presse MAP, ces prêts, dont les accords ont été signés en marge de la 17ème Conférence des Parties à la Convention cadre des Nations Unies sur le changement climatique ( COP17), qui se tient à Durban, portent respectivement sur un montant de 200 millions de dollars sur les ressources de la Banque et un montant de 97 millions de dollars au titre du Fonds pour les Technologies Propres (FTP).
Cette centrale devrait couvrir, à terme 3.040 hectares, dans une zone désertique à quelque 9 km de la ville de Ouarzazate, et constitue la première partie du Plan national marocain intégré pour l'énergie solaire, lancé par SM le Roi Mohammed VI, le 2 novembre 2009, visant la réalisation de 2000 MW à l'horizon 2020.
Ce plan permettra, également, au Maroc de tenir les engagements pris lors des deux Sommets des Nations Unies pour le Climat et dans le cadre du Plan Solaire Méditerranéen. Il répond aux préoccupations énergétiques et environnementales et offre une excellente possibilité pour une croissance verte et une création d'emplois.
Le projet solaire de Ouarzazate permettra de démontrer l'énorme potentiel d'énergie solaire au Maroc. Pour l'équilibre économique et financier du projet, une partie de l'électricité produite pourrait être exportée vers l'Europe.
