2ème Edition AIF : la BAD et ses partenaires se remobilisent pour transformer l’économie du continent

Afriquinfos Editeur
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président de la bad / 55è Assemblée annuelle de la BAD

Johannesburg (© 2019 Afriquinfos)- Ce lundi 11 novembre, la 2ème édition de l’Africa Investment Forum s’est ouvert à Johannesburg à l’initiative de la Banque Africaine de Développement (BAD). La banque panafricaine et ses partenaires ne cessent de le clamer, l’objectif affiché est de surpasser les niveaux atteints en 2018 et mobiliser encore plus les investisseurs publics et privés pour faire de la transformation de l’économie africaine une réalité.

En marge de l’ouverture du Forum ce lundi au Sandton Convention Centre de Johannesburg, ce sont les déclarations du président rwandais qui ont fait sensation. Paul Kagamé a invité ses pairs africains à « avoir une vision » pour leurs pays et à prendre les bonnes décisions afin d’attirer les investisseurs en Afrique. « Je ne peux pas réinventer la roue, nous savons ce que nous devons faire en tant que dirigeants pour créer un environnement propice aux investissements au bénéfice exclusif de nos populations, mais également faire en sorte que les femmes ne soient pas à la traîne », a-t-il dit lors d’une brève session de discussions avec les présidents sud-africain et ghanéen et des investisseurs ». Kagamé a dans la foulée lancée aux dirigeants africains, « faites ce qu’il y a lieu de faire… Nous savons quelle est la situation, de même que les problèmes que nous devons régler. Nous devons agir ».  

Cette 2ème édition du Forum africain de l’Investissement s’est ouverte en présence de près de 2000 délégués en provenance de 109 pays dont 69 hors d’Afrique. La BAD veut en faire un rendez-vous par excellence où se signent les gros contrats et se scellent les importants partenariats au bénéfice de l’Afrique. En 2018 lors de la 1ère édition, résultats remarquables ont été obtenus avec plus de 36 milliards de dollars d’investissements signés ou en cours de clôture. Le but cette année est de s’attaquer de front au déficit annuel d’investissement dans les infrastructures en Afrique, estimé entre 130 et 170 milliards de dollars américains.

Sont présents pour ces trois jours (11-13 nov) à l’Africa Investment Forum qui se veut un cadre de co-garantie et de co-financement destinée à mobiliser des capitaux et à accélérer les investissements pour transformer les secteurs économique, agricole et industriel en Afrique, des porteurs de projets public et privés et des investisseurs aussi bien les institutions multinationales, les fonds souverains, les banques commerciales, entre autres.

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Boniface T.