Lors de l'ouverture de ces assises dans le bâtiment de la cours suprême situé au centre ville d'Antananarivo, la capitale malgache, le Premier ministre de la transition Omer Beriziky a dit devant les 900 magistrats invités à la cérémonie d'ouverture que les tâches principales de son gouvernement est d'exécuter des affaires courantes et de préparer les élections.
Pourtant, cela ne signifie pas de ne négliger d'autres problèmes dans le pays, ce qui rend importantes les assises nationales des magistrats, a indiqué le Premier ministre.
"Le gouvernement espère des bonnes résolutions à l’issue des assises pour restaurer la confiance du peuple à la justice malgache. On réalisera ce qu'on peut réaliser dans la période de transition, sinon c'est au prochain gouvernement de le concrétiser", a-t-il avancé pour les futures résolutions de ces assises des magistrats.
"Ces assises des magistrats sont importantes pour la solidarité des magistrats", a dit la ministre de la Justice, Christine Razanamahasoa, en ajoutant que "c'est pour évaluer la vie de la justice malgache et pour effectuer des diagnostiques des maladies qui infectent la justice malgache".
"C'est également une occasion pour les magistrats du pays de donner son opinion afin de remédier aux maladies qui font souffrir la justice malgache", a expliqué la ministre de la Justice.
La ministre de la Justice a partagé la même opinion avec le Premier ministre en disant que les résolutions de ces assises des magistrats seront livrées au gouvernement et le gouvernement de la transition va réaliser tout de suite ce qu'il peut tandis que celles qui doivent attendre seront réalisées par le futur gouvernement.
L'idée d'organiser ces assises des magistrats a suivi le problème opposant le SMM à la police nationale, ce qui avait provoqué la mort d’un magistrat le 9 décembre dernier à Toliara, 950 km au sud-ouest de la capitale.