Madagascar : le Premier ministre reconnaît la mauvaise gouvernance dans son pays

Afriquinfos Editeur
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La constatation du Premier ministre a été annoncée lors d'un colloque organisé jeudi par la Primature, axé autour du thème "Une meilleure administration publique pour une bonne gouvernance".

Omer Beriziky a indiqué qu'il y a des défaillances dans la gestion des affaires de l'Etat, ce qui ont provoqué des divers conflits et  grèves à Madagascar. Il a cité un exemple comme le conflit entre la police nationale et les magistrats depuis le 8 décembre dernier.

Un autre aspect de la mauvaise gouvernance à Madagascar a été le cas des "véhicules à vocation publique" de certains agents de l'administration utilisés "comme biens privés personnels", a dit le Premier ministre.

Le Premier ministre a également noté l'absence flagrante de la culture de performance et de culture de patrimoine ou de biens publics.

L'objectif de ce colloque est d'amorcer le processus de bonne gouvernance publique, et de préparer et fournir des éléments nouveaux et rénovés d'une politique de bonne gouvernance, afin que le futur gouvernement issu des urnes puisse être mis sur de bons rails, a-t-il dit.

Selon le dernier Indice de Perception de la Corruption (IPC) rendu public en 2011 par la Transparency International, la note de Madagascar est de 3.0 points. Le pays ayant le meilleur points de l'IPC en 2011 était la nouvelle Zélande avec 9,5 points tandis que les pays ayant les points le plus bas sont la Corée du Nord et la Somalie avec 1,0 point.