"Nous attendons encore le financement nécessaire à cette action et une fois le financement bloqué et avec les 20 nouveaux assistants techniques qui viennent de finir leurs études cette année et qui sont aptes à travailler dans ce secteur, ce 3ème RGPH pourrait être mis au point d'ici 2013", a affirmé ce responsable.
Rappelons qu'en principe, le recensement de ce genre devrait se faire tous les 10 ans pour permettre aux décideurs, tant privés que publics, d'avoir accès à des données statistiques fiables et à jour alors que le dernier RGPH effectué par Madagascar date de 1993 dont des données qui ne sont plus exploitables.
En décembre 2003, le gouvernement malgache a adopté par décret n° 2003-1124 l'organisation du 3ème RGPH qui a été approuvé par un autre arrêté en août 2004. Depuis 2007, seuls les travaux cartographiques ont été entamés par l'Institut National de la statistique (Instat) malgache qui a été appuyé par le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP).
A cette date, le coût total du RGPH a été estimé à environ 19 millions de dollars dont les travaux cartographiques qui coûtent environ 3 millions de dollars, le dénombrement qui devrait avoir lieu en 2008, coûte environ14 millions de dollars et le traitement et analyse des données collectées coûtent environ 2 millions de dollars.
Contrairement au recensement administratif qui compte le nombre d'individus et au recensement électoral qui s'adresse aux groupes d'âge pouvant légalement voter, le RGPH fournit plusieurs indicateurs sur le développement socio-économiques en plus des informations sur la population.
Il permet ainsi de générer des cartes thématiques dont la cartographie de la pauvreté du pays au niveau national et jusqu'au niveau le plus décentralisé, en utilisant des variables sur les conditions de vie des ménages tels que l'habitat, l'accès aux infrastructures de base, l'emploi en fournissant la base de sondage pour toutes les enquêtes d'envergure nationale et régionale.
