Les affrontements font de nouvelles pertes au Mozambique

Afriquinfos Editeur
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L'agence de presse mozambicaine AIM et la station de télévision indépendante STV ont toutes deux rapporté mercredi que des affrontements avaient opposé les forces de défense et de sécurité mozambicaines à un groupe de combattants de la Renamo dans le district d'Homoine à Inhambane, faisant au moins huit morts et plusieurs blessés.

Cependant, le porte-parole national de la Renamo, Fernando Maganza, a démenti mercredi toute implication d'Afonso Dhlakama, le chef de la Renamo, déclarant que le groupe armé d'Homoine avait pris contact avec M. Dhlakama et exprimé sa volonté de rejoindre la Renamo, mais que M. Dhlakama avait rejeté leur offre.

S'exprimant lors d'une conférence de presse à Maputo, M. Mazanga a affirmé que les hommes armés à Homoine étaient des hommes "qui ont été expulsés de l'armée nationale, ou qui n'ont jamais pu intégrer l'armée, à cause de la négligence du gouvernement", et qu'il s'agissait de personnes "natives ou résidentes de la province d'Inhambane".

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L'agence AIM a cependant mis en doute cette version, en déclarant que les habitants d'Homoine avaient confirmé que ces combattants ne parlaient pas la langue locale mais plutôt les langues principales de la province centrale de Sofala, ce qui suggère que le groupe proviendrait des bases de la Renamo à Sofala.

La Renamo "ne veut pas la guerre" et "rien ni personne n’empêchera la Renamo de participer aux élections", a déclaré M. Mazanga, tandis que l'AIM a déclaré que "si la Renamo poursuit cette politique, son nom ne figurera pas sur les bulletins disponibles pour les élections présidentielle et législatives prévues le 15 octobre de cette année".