L'agence n'a pas cité la source de l'information.
En plus, cinq membres du Conseil de la Choura, ou chambre haute du Parlement égyptien, avaient annoncé leur démission, citant l'échec de Morsi à soumettre des solutions à la crise politique du pays arabe.
Au cours de la dernière semaine, au moins 24 personnes ont été tuées et quelque 1 200 autres blessées dans les violences. Les sièges sociaux des Frères musulmans (parti au pouvoir) ont été pillés.
Les manifestants se plaignent entre autres de l'économie chancelante du pays et des tentatives des Frères musulmans de contrôler toutes les institutions d'Etat.
Les forces armées de l'Egypte ont donné un ultimatum de 48 heures au président pour satisfaire aux demandes du peuple et régler la crise, menaçant d'imposer une feuille de route supervisée par l'armée pour l'avenir du pays si le président faillit à sa tâche.
Ces remarques ont été appréciées par les manifestants et le Front du Salut national (principal parti de l'opposition), qui demande depuis des mois à former un gouvernement d'unité nationale.
La présidence a rejeté mardi matin la déclaration de l'armée, notant que l'Egypte n'admettra pas de retour en arrière et ce, peu importent les circonstances, et la présidence mettra en oeuvre son propre plan de réconciliation nationale.
Les partisans du président soutiennent que Morsi tire sa légitimité de l'urne à titre de vainqueur des premières élections démocratiques libres en Egypte. Ils affirment que "la légitimité est une ligne rouge" et jurent de défendre Morsi jusqu'à la mort.