Ceci rend "impérieux" de bien étudier ce phénomène dangereux afin de traiter les comportements délinquants de l'adolescent, a averti mercredi le directeur général de la Santé en Tunisie Nabil Ben Saleh.
Intervenant lors d'une journée de sensibilisation à l'occasion de la journée mondiale de lutte contre le tabac, le responsable tunisien a cité l'exemple de Tunis dont la moitié des élèves des établissements éducatifs ont déjà essayé la drogue y compris le tabac et l'alcool.
"La situation actuelle nécessite le développement des stratégies dédiées à la lutte contre la toxicomanie en collaboration avec toutes les parties dont la police, les familles, la douane, la justice et la société civile", a encore indiqué M. Ben Saleh dans une allocution prononcée au nom du ministre tunisien de la Santé.
Il s'agit également, a-t-il poursuivi, de bien rationaliser la consommation des médicaments précisément ceux en relation avec le système nerveux, réviser la réglementation sur la drogue dans le sens à joindre l'approche médicale (le toxicomane traité comme malade) à l'approche juridique (le toxicomane traité comme criminel).
"On oeuvre actuellement à permettre au toxicomane de se soigner sans pour exonération de responsabilité, dans le cadre d'une coopération entre le ministère de la Santé d'un côté et les ministères des Affaires sociales, Justice, et de l'Intérieur de l' autre côté outre la société civile (associations)", a conclu le directeur général de la Santé.
