Le Caire (© 2021 Afriquinfos)- Une fois l’élection de Patrice Motsepe actée à la tête de la Confédération Afrique de Football (CAF) le vendredi 12 mars dernier, les premières nominations sont aussitôt tombées. Outre les cinq vice-présidents dont s’est entouré le milliardaire sud-africain, il a procédé à la nomination d’un nouveau Secrétaire général en la personne de Veron Mosengo-Omba. Rien d’anormal à cela, sauf que ce dernier est un proche de Gianni Infantino et qui plus est, officiait au sein de la Fifa avant de rejoindre la CAF.
Il n’en fallait pas plus pour alimenter les suspicions de mainmise de la FIFA sur la CAF avec la nomination de Veron Mosengo-Omba en remplacement de l’intérimaire Abdelmounaim Bah au poste de Secrétaire général de l’instance panafricaine. Le nouveau SG est de la CAF est un proche de Gianni Infantino, qui on le sait, a fait feu de tout bois pour porter le milliardaire sud-africain à la tête de la CAF. Suisse (d’origine congolaise) tout comme le patron de la FIFA qui lui aussi est Helvète, Veron Mosengo-Omba occupait avant sa nomination la fonction de directeur de la division «Associations membres», après avoir été le «Monsieur Afrique-Caraïbes» de l’instance.
Si son expérience et sa connaissance du football africain sont avérés, d’aucuns pensent, qu’à ce poste stratégique, qu’il sera ‘l’autre homme’ de Gianni Infantino au sein de la CAF. Les craintes d’ingérence de l’instance faîtière à la CAF n’auront jamais été aussi réelles. Mais pour d’autres observateurs, Veron Mosengo-Omba devra composer, avec 5 vice-présidents, notamment les candidats Augustin Senghor et Ahmed Yahya qui, s’ils ont accepté de s’aligner derrière Patrice Motsepe, ne seront pas pour autant des faire-valoir, et pèseront de tout leur poids dans l’orientation que prendra le sport-roi sur le continent.
S. B.