Washington (© Afriquinfos 2017)-Pour beaucoup d’analystes politiques, les Etats-Unis n’ont pas encore une politique africaine claire. A priori, cela devrait rendre la tâche difficile à l’ambassadrice des Etats-Unis à l’ONU, Nikki Haley qui est à sa toute première expérience du continent. A la lumière des récentes sorties de l’ancien gouverneur du Caroline de l’Etat du Caroline, elle s’est illustrée par un franc parler, menaçant et adressant des avertissements clairs à certains dirigeants africains.
Désormais, les dirigeants africains sauront à quoi s’attendre en ce qui concerne la vision du président américain Donald Trump en Afrique. Nikki Haley qui multiplie des missions dans plusieurs pays africains, s’est en quelques mois imposée comme le porte-voix de la diplomatie américaine en lieu et place du discret secrétaire d’Etat Rex Tillerson.
Avec Nikki Haley, fini la langue de bois…Que ce soit en Ethiopie, en République démocratique du Congo (RDC) et ou au Soudan du Sud, elle n’a pas manqué de taper du poing sur la table. Au Congo par exemple, elle n’a pas hésité à fixer un délai de rigueur à Joseph Kabila qui multiplie des stratégies pour se maintenir au pouvoir.
Qui est Nikki Haley ?
De son vrai nom Nimrata Randhawa, Nikki Haley, est née le 20 janvier 1972 à Bamberg au Caroline du Sud. Membre du Parti républicain, elle fait partie de la nouvelle génération de personnalités politiques à la fois talentueuse et issue de l’immigration. A ce titre, elle bénéficie de beaucoup de soutiens qui lui ont permis d’être élue gouverneure de Caroline du Sud de 2011 à 2017 et ambassadrice. Elle est représentante permanente auprès des Etats-Unis aux Nations unies depuis le 27 janvier 2017.
Nikky est née dans une famille de confession sikhe. Mais elle s’est convertie à la religion méthodiste après avoir rencontré Michael Haley, qu’elle épousera en 1996 et avec qui elle a eu deux enfants.
B.A.