Burundi : L’introduction de l’école fondamentale pour améliorer la qualité de l’enseignement

ecapital
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"Je voudrais rassurer et tranquilliser ceux qui pensent qu'avec cette réforme la qualité de l'enseignement va baisser et leur dire plutôt qu'on s'attend à ce qu'elle va augmenter", a dit la ministre Rose Gahiru.

 Elle explique son optimisme par le fait qu'il va y avoir une nouvelle méthodologie de l'enseignement qui sera centré sur l' apprenant qui va permettre à ce que les enfants apprennent dans des meilleures conditions et par conséquent réussir mieux d'une part, et que les programmes ont été revus dans le sens d'enlever tout ce qui n'est pas nécessaire et permettre à l'enfant d' apprendre juste ce qui va lui permettre soit de continuer sa formation ou alors s'insérer dans la vie professionnelle. « Il y aura également plus de disponibilité de manuels de l'élève qu'avant. Il y a donc toutes les raisons pour justifier plutôt l'augmentation de la qualité de l'enseignement », a conclu la ministre Rose Gahiru. Elle s'est exprimée ce mercredi après que l'Assemblée Nationale ait adopté un projet de loi portant sur l' enseignement de base et secondaire afin de procéder à la révision du décret-loi de 1989 pour permettre l'éducation pour tous et s' adapter aux systèmes éducatifs de la Communauté Est-Africaine et des institutions internationales ayant en charge l'éducation.

 L'enseignement fondamental s'étendra sur 9 ans et remplace l'enseignement primaire qui s'étendait sur 6 ans. Il comporte quatre cycles dont le premier est constitué par les deux premières années, les 3ème et 4ème années constituant le second cycle, le 3ème cycle étant fait des 5ème et 6ème années et enfin le 4ème cycle qui est constitué des 7ème, 8ème et 9ème années. La ministre Rose Gahiru a rassuré les députés que les textes de mise en application de l'école fondamentale sont en cours d'élaboration de façon très active pour qu'elle commence avec la rentrée scolaire au mois de septembre prochain.

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La contribution de la République populaire de Chine et celle du Kenya y sont pour beaucoup avec le don des matériaux de construction dont le ciment et les fers à béton (Kenya) et les tôles de haute qualité (Chine) et des fois ce sont les chinois eux- mêmes qui construisent ces écoles pour accélérer le début de ce programme.