Ce regain d’activité sera la résultante d’un contexte favorable lié principalement à mise en oeuvre prometteuse « des projets structurants, dans les secteurs miniers, énergétiques et des infrastructures et, dans une moindre mesure, (au) profil de la production pétrolière », mentionne un communiqué du gouverneur de la BEAC et président du comité de politique monétaire, Lucas Abaga Nchama.
A l’exception de la République centrafricaine (RCA), tous les autres pays membres de la CEMAC (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) sont pétroliers. Pour 2013, les analyses de la BEAC font état d’une baisse de production qui est prévue de prendre fin avec « l’entrée en production de certains champs pétroliers » en 2014, à en croire le patron de la banque centrale régionale.
Malgré ces bonnes perspectives économiques, les pays de la région continueront toutefois d’être confrontés à un problème de financement pour leurs infrastructures. Limités par l’étroitesse du marché financier régional, ils sont par conséquents encouragés à poursuivre les réformes structurelles, à diversifier l’activité économique et à élargir les sources de croissance, selon Abaga Nchama.