Selon la requête déposée par un ancien ministre de l'Education Newton Nguni, le ministre de la Défense et de la Justice Edgar Lungu aurait le plein droit d’assurer l’intérim à la tête du pays,
La partie qui conteste le droit de succession à Scott révèle dans le document déposé à la justice que M. Lungu a été forcé de transmettre le pouvoir à la mort de M. Sata "sous la menace d'être poursuivi pour trahison, lui et d'autres collègues du gouvernement, s'il ne s'exécutait pas".
Le défunt président Sata aurait confié à M. Lungu le soin de gérer les affaires courantes en son absence au moment où il s’était rendu pour des soins à Londres où il est mort dans un l'hôpital.
La semaine dernière, le président intérimaire contesté a limogé M. Lungu, secrétaire général du Front patriotique à la tête du parti après trois années de direction. Décision qui avait suscité des réactions.
M. Scott, zambien blanc d'origine écossaise, âgé de 70 ans doit conduire le pays à des élections législatives anticipées d'ici fin janvier. Il ne pourra pas briguer un mandat à la prochaine élection présidentielle en raison de la nationalité étrangère d’un de ses parents.
A. GALLEY