Dans ses dernières Perspectives économiques régionales, le FMI a cité la Zambie et le Ghana comme des pays dont les dépenses augmentaient à des niveaux insoutenables, indiquant que les déficits budgétaires en Afrique sub-saharienne étaient en hausse avec les deux pays étant les plus à risque s'il y avait une inversion soudaine des entrées de capitaux étrangers.
La Zambie a vu son déficit budgétaire s'élever à 6,7% du produit intérieur brut (PIB) en raison des dépenses sans cesse croissantes sur les subventions et les salaires des travailleurs du secteur public.
Le Centre jésuite pour la réflexion théologique est d'avis que le gouvernement devrait faire preuve de prudence sur ses dépenses non durables, disant qu'elles peuvent avoir un effet à long terme sur l'économie.
"La perspective à long terme pourrait être catastrophique si nous ne contrôlons pas nos dépenses", a souligné Leonard Chiti, chef de la direction de l'organisation, cité par le journal.
Le gouvernement zambien a pris des mesures pour freiner les dépenses d'expansion par l'arrêt des subventions sur le maïs, la culture de base et du carburant alors que l'embauche de nouveaux travailleurs et la progression des salaires des fonctionnaires ont été arrêtées pour les deux prochaines années.
