Au Zambèze comme en Corrèze, un homme est un homme

Afriquinfos Editeur
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Telle est la substance d’un communiqué d’Europe Ecologie Les Verts (EELV), membre de la majorité de gauche au pouvoir en France. EELV met en exergue la situation du Niger, dont 60% des exportations reposent sur l’uranium. Le groupe français Areva a prévu d’y investir 1,2 milliard d’euros pour développer ce qui apparaît comme la deuxième plus grande mine d’uranium du monde, avec 5000 tonnes par an à Imouraren.

Depuis quarante ans que la France exploite l’uranium nigérien, la situation de la population locale ne s’est guère améliorée, et le pays est toujours classé dans le peloton de queue en termes d’indice de développement humain. « Le 25 avril dernier, le personnel nigérien du site Imouraren a entamé une grève d’avertissement de sept jours pour protester contre les conditions de travail, affirmant travailler, comme des forçats, 12 heures sur 24, poursuit EELV. L’exploitation de la mine d’Imouraren a des conséquences sociales désastreuses pour la population locale, à majorité touareg, sans compter les dégâts quasi-irréversibles qu’elle génère sur l’environnement. »

Les dégâts en question sont suffisamment éloquents : spoliation des terres agro-pastorales autour des mines, destruction de la faune et de la flore, contamination de l’air par des poussières et gaz radioactifs, contamination des rares ressources en eau de la région…

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