Dans ce message daté du 7 novembre 2012 et qui démarre par un « Monsieur le Président et Très cher ami et frère (écrit à la main), Yayi Boni dit avoir appris « sans surprise l’heureuse nouvelle. » « Il s’agit manifestement de la reconnaissance, par la grande majorité de vos compatriotes, de vos qualités intrinsèques ; celles-là mêmes que la crise économique et financière persistante, les nombreux autres défis et tout récemment encore les ravages de l’ouragan Sandy dont vous continuez à gérer les effets dévastateurs n’auraient pas émoussées. Votre charisme personnel signalé, les valeurs que vous défendez admirablement et qui nous sont communes ainsi que votre foi inébranlable en un avenir meilleur ont fini par décider les Américains à continuer de placer leur confiance en vous pour poursuivre l’œuvre entamée. »
Le président béninois émet deux souhaits majeurs : que, sous le second mandat d’Obama, « les réformes engagées au niveau du système des Nations unies s’accélèrent et aboutissent afin que l’Afrique soit associée à la gouvernance mondiale et mieux écoutée relativement à ses propres priorités. » Aussi que « les Etats-Unis d’Amérique s’impliquent davantage dans la résolution des crises et autres menaces qui fragilisent les Etats africains, singulièrement au niveau de la région sahélo-saharienne, en proie à un terrorisme croissant. »
Après avoir imploré « l’Eternel Dieu Tout Puissant » et renouvelé ses vœux « sincères de robuste santé, de pleine réussite et de bonheur accru » à son homologue américain, Yayi Boni termine son message par un « Bien fraternellement », écrit de la main.
