Troisième jour de siège au Westgate à Nairobi: entre espoir et terreur

Afriquinfos Editeur
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Les forces de sécurité kenyanes ont intensifié leur opération contre le groupe Shebab lié à al-Qaïda pour mettre fin au siège du centre commercial Westgate et libérer les otages.

La Croix rouge kenyane a déclaré à 11h20 (heure locale) qu'au moins 69 personnes ont été tuées et 63 sont toujours portées disparues.

D'après des sources sécuritaires, les assaillants détiennent toujours une dizaine de personnes en otage dans le centre commercial, alors que les combats se poursuivent.

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Des tirs et des explosions sporadiques en provenance du centre commercial ont été entendus depuis le début du troisième jour de siège.

Les terroristes somaliens ont revendiqué la responsabilité de l'attaque, qui a été orchestrée en représailles à la présence militaire kenyane sur le territoire somalien depuis octobre 2011.

Le ministre de l'Intérieur kenyan Joseph Ole Kenku a déclaré que les forces de sécurité ont poursuivi leur opération dans la nuit de dimanche à lundi et sont parvenus à libérer de nouveaux otages, avant d'expliquer que les forces de sécurité devaient trouver le juste milieu entre neutraliser les assaillants et libérer le plus grand nombre d'otages possible.

Il a fourni un bilan de 59 personnes tuées et 175 blessées, et a critiqué le bilan plus élevé de certaines ONG qu'il juge erroné.

"Certains des morts ont déjà été rendus à leurs familles pour être enterrés. Nous fournirons en temps voulu le nombre d'étrangers tués dans l'attaque", a-t-il précisé.

Le ministre de l'Intérieur a indiqué que la sécurité aux points d'entrée et de sortie du pays, y compris les aéroports et les ports, avait été considérablement renforcée.

Plus de 30 heures après le début du siège du centre commercial Westgate, les autorités militaires annoncent qu'il touche à sa fin.

Le colonel Cyrus Oguna, porte-parole des forces armées kenyanes, a indiqué à Xinhua que l'armée était parvenue à secourir la majorité des personnes piégées dans le centre commercial et qu'il ne restait qu'une dizaine d'otages dans le bâtiment.