"Trente-huit immigrés clandestins de diverses nationalités africaines ont été arrêtés," a indiqué le président du Comité sur les ressortissants étrangers Ali Mansour Toumi à la salle d'opérations communes à Mislata.
Une enquête est en cours sur les migrants, alors que les autorités ont activé les procédures de déportation devant ramener les migrants dans leur pays d'origine, a ajouté M. Toumi.
La Libye est un pays de transit majeur dans leur route vers l'Europe pour des milliers de migrants venus principalement des pays subsahariens.
Des milliers de migrants ont vécu et travaillé dans ce pays côtier d'Afrique du nord pendant de nombreuses années, mais durant les émeutes de 2011 les rebelles ont accusé les migrants d'avoir rejoint la milice de l'ancien chef Mouammar Kadhafi ayant attaqué les protestataires et beaucoup de migrants sont devenus victimes des éxécutions de masse de la main des forces rebelles.
Le nombre de migrants a recommencé d'augmenter progressivement avec la fin de la guerre civile entre le gouvernement de Mouammar Kadhafi et les rebelles.
Il est impossible d'obtenir des données fiables sur le nombre de migrants passant à travers la Libye chaque année dû à la porosité des frontières du désert méridional et la guerre en Syrie a également mené des dizaines de milliers de demandeurs d'asile syriens à se réfugier en Libye.
Le Premier ministre libyen Ali Zeidan a reconnu dimanche que l'immigration illégale parfois "échappait aux autorités," soulignant que les difficultés à contrôler l'immigration persistaient quelque soit le resserrement des contrôles à la frontière.
L'Union européenne assiste ces derniers mois les autorités libyennes dans une "stratégie intégrée de gestion des frontières."
Le trafic des migrants et demandeurs d'asile de la Libye vers l'Europe à récemment atteint un pic depuis la fin du soulèvement de 2011.