Dans un communiqué, le gouvernement a dénoncé les violences ayant émaillé mardi et mercredi la descente de milliers de personnes dans les rues de la capitale togolaise pour contester les conditions actuelles de préparation des législatives prévues avant fin 2012.
Le mouvement à l'initiative d'un collectif de partis de l'opposition et des associations "Sauvons le Togo" a mobilisé une marée de manifestants pour un sit-in au carrefour des affaires de Lomé et qui s'est étendu à d'autres artères de la ville.
Mardi comme mercredi, des échauffourées ont été enregistrés marquées de barricades et des pneus enflammés sur plusieurs artères.
Le gouvernement note des dérapages, des vols et des agressions verbales et physiques commis par des manifestants sur des passants et des commerçants qui ont été sommés de s'adjoindre à la manifestation ou empêchés de vaquer librement à leurs activités.
Il fait état de 3 véhicules des forces de sécurité endommagés, de 22 éléments des forces de sécurités blessés mais de 17 du côté des manifestants.
Un bilan provisoire que le président du Collectif, Zeus Ajavon, juge loin de la réalité. Il fait état de 49 manifestants blessés dont 24 gravement le premier jour, mais de 93 blessés dont une cinquantaine gravement et 96 arrestations pour la seule journée de mercredi.
