Le président togolais est chargé de superviser le processus de riposte et d’éradication de la maladie à virus Ebola, indique le communiqué final du sommet.
Pour sa mission, Faure Gnassingbé devra apporter son concours pour que la fièvre hémorragique qui a fait près de 5.000 morts dans la sous-région soit maitrisée.
Selon le communiqué final, «les Chefs d’Etat et de Gouvernement invitent tous les Etats membres à élaborer et à appliquer, de toute urgence, des lignes directrices sur le traitement et la gestion d’Ebola, conformément aux standards de l’OMS».
Faure Gnassingbé entend mobiliser la communauté internationale afin de doter les pays touchés de structures sanitaires capables de gérer l’afflux de malades et de personnels formés. Pour les Etats d’Afrique de l’Ouest épargnés pour l’instant, le chef de l’Etat togolais recommande l’envoi d’experts et d’équipements de prévention. Pour cette lutte, des pays étrangers et organisations apportent leur assistance aux Etats affectés par des dons en équipements, en vivres, en personnel médical et aussi de l’aide financière. Un appel a été lancé aux compagnies qui ont mis en quarantaine les pays affectés à revenir sur leur décision mais aussi aux pays qui ont fermé leurs frontières d’avec ceux infectés par le virus à les rouvrir.
Les dirigeants des pays de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest ont demandé que des vaccins contre la maladie puissent être fournis au plus vite. Pour le moment, aucun cas d’Ebola n’a été recensé au Togo.
La réunion d'Accra était la troisième convoquée par la Cédéao cette année pour discuter de la lutte contre Ebola. Elle a également permis d'obtenir de nouvelles promesses d'aide financière de la part des pays membres et de ceux qui les soutiennent. L'Union européenne a promis 280 millions d'euros immédiatement et un milliard d'euros par la suite pour le contrôle de l'épidémie dans la région.
L. Agbenou
