Elle a lancé cet appel à l'occasion du lancement des "16 jours de campagne de lutte contre les violences faites aux femmes", invitant la population à dire "non à l'impunité des violences sexuelles telles que l'inceste, le viol et le harcèlement".
"Nous devons tous nous investir dans la lutte contre les violences sexuelles car elles ont des conséquences néfastes durables pour l'éducation, la formation et la promotion professionnelle des femmes", a relevé la ministre.
"Il urge que nous aidions les femmes et les filles victimes de ces violences. Nous devons encourager et aider les filles et les femmes à dire non aux agresseurs sexuels qui doivent être punis avec toute la rigueur de nos lois", a-t-elle souligné.
Pour combattre le fléau, des mécanismes sont mis en place, à savoir une ligne verte 1011 et des centres d'écoutes et d'accueil qui accompagnent les filles et les femmes victimes.
Mme Ekoué a relevé le manque de dénonciation, la culpabilisation des victimes par la société et l'impunité des violences sexuelles comme des facteurs qui aggravent la violence sexuelle dans les communautés.