Le gouvernement togolais fait état notamment de difficultés d'approvisionnement du marché, de non respect des prix réglementaires dans certaines zones du pays et d'une pénurie artificielle créée par des distributeurs.
Le président togolais Faure Gnassingbé qui s'est saisi du dossier a dû recevoir, vendredi, les producteurs de ciment au Togo notamment Ciment du Togo (CIMTOGO) et West African Cement (WACEM).
Dans la perspective de résorber toutes les difficultés et d'assainir le marché du ciment, Faure Gnassingbé a pris des "décision fortes", a dit un communiqué du gouvernement.
Il s'agit notamment de la création prochaine de dépôts régionaux et de l'amélioration du transport du ciment à travers le pays.
Ces mesures viendront s'ajouter à des dispositions de traçabilité du ciment qui avaient été prises dans ce pays où opèrent les cimentiers Diamond Cement, Wacem et Cimtogo.
Jusqu'à récemment, Cimtogo, détenue à 99,6% par Heidelberg Cement Group, fournissait 60.000 tonnes de ciments auxquelles se sont ajoutées 45.000 tonnes fournies par Wacem sous le label Fortia, avant l'arrivée sur le marché de Diamond cement-Togo.
Une nouvelle industrie est également attendue. Elle sera érigée par SCANTOGO-Mines qui a entamé l'exploitation de nouvelles réserves de calcaire dans le sud du pays pour une production journalière de 5.000 tonnes de clinker.
La nouvelle société entend ériger un complexe industriel pour être un "important outil" afin de lutter contre la pénurie de ciment, avait expliqué avril dernier le ministre des Mines, Noupokou Dammipi.
