C'est le Premier ministre togolais Ahoomey-Zunu Séléagodji qui a présidé l'ouverture de cet atelier qui a regroupé près de 200 participants issus de la société civile, du secteur privé et de l'administration publique, devant des partenaires techniques financiers.
Le document traite du bilan économique et social, des types de mesures qui fondent les stratégies, des objectifs stratégiques et des actions prioritaires et examine la cohérence des domaines prioritaires des axes stratégiques.
Le Premier ministre l'indique comme un « nouvel instrument » de planification qui fédère et opérationnalise en un seul document les orientations politique et économique du chef de l'Etat, la déclaration de politique générale du gouvernement et les engagements pris par le Togo pour la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).
La SCAPE est un « cadre intégré de développement qui articule toutes les stratégies et les rôles des différents acteurs autour de l'objectif commun et partagé d'accélération de la croissance, de renforcement de son caractère inclusif et de création des emplois en vue de réduire la pauvreté », a-t-il expliqué.
Ahoomey-Zunu décrit le document comme « désormais le cadre de référence » de la politique du Gouvernement sur la période 2013- 2017 avec des objectifs « nobles ».
Il s'agit pour le gouvernement d'augmenter le revenu moyen du Togolais de 3 à 4% par an au cours des cinq prochaines années, de faire sortir le maximum des Togolais de la pauvreté et de créer de nouveaux et nombreux emplois en faveur des jeunes d'ici 2017.
Pour atteindre ces objectifs, le Premier ministre togolais souligne qu'il faudra unir les efforts et travailler ardemment dans quatre directions avec, en un premier temps, la réalisation d'une croissance économique autour de 7% en moyenne par an.
Dans cette perspective, Ahoomey-Zunu fait noter que les principales stratégies retenues portent sur le développement du capital humain pour concrétiser les atouts dans les secteurs où le Togo dispose des avantages comparatifs ou pourrait les créer et sur le développement des infrastructures de qualité pour soutenir la croissance de façon à contribuer à l'émergence des pôles régionaux de développement.
Il a fait état également de la nécessité d'améliorer le climat des affaires pour développer l'investissement du secteur privé national et attirer les investissements directs étrangers et de mettre en place des modalités de facilitation aux marchés nationaux et internationaux.
