Au début de l’année 2013, lors de son habituel message de présentation des vœux, le président Faure Essozimna Gnassingbé avait annoncé la tenue des prochaines élections au Togo à la fin du premier trimestre de l’année en cours.
Ce 26 avril, lors de son adresse traditionnelle au peuple dans le cadre de la célébration de la « Fête de l’indépendance du Togo », le président Gnassingbé n’a plus avancé de date. Il a tout juste indiqué que les élections législatives à venir (ndlr : qui ne seront plus couplées aux locales) permettront de « rattraper le retard accusé dans le renouvellement de l’Assemblée nationale ». L’actuel chef de l’exécutif togolais a de ce fait salué l’« esprit civique qui a encadré le recensement » électoral qui prend fin ce dimanche 28 avril dans la zone 2.
Dans le même ordre d’idées, M. Gnassingbé a émis le vœu de voir se créer au Togo dans les prochaines années un « Etat moderne, ouvert au dialogue ». Pour ce faire, il faut transcender « les divergences diverses (…) car la Providence est toujours aux côtés de tous ceux qui sont unis et solidaires ».
Le recensement dans la zone 2 était programmé par la Commission électorale pour s’étaler du 12 au 21 avril 2013, d’Amou à Aneho. Mais sa durée a été prorogée d’une semaine, compte tenu de l’affluence notée autour des centres de recensement et des défaillances signalées ici et là dans le cadre de cette opération d’enrôlement de potentiels votants.
Afriquinfos