Lomé (© 2024 Afriquinfos)- ‘Un clic et une connexion, et soudain c’est la vie’: une petite phrase qui illustre l’enjeu de la digitalisation du système de santé pour un accès élargi aux soins de santé dans les pays du Sud.
A la faveur de la Conférence annuelle de l’ODESS (Observatoire de la santé dans les pays du Sud), édition 2024, la Fondation Pierre Fabre s’est, une fois de plus, illustrée comme un acteur-clé majeur dans le processus de promotion de l’accès universel aux soins de santé grâce aux TIC (Technologies de l’information et de communication) au Togo et dans d’autres pays africains.
Pour cette 8è édition de la Conférence annuelle de l’ODESS (à l’initiative de la Fondation Pierre Fabre) en partenariat avec le Ministère de la santé et de l’hygiène publique, le Ministère de l’économie numérique et de la transformation digitale, l’OMS (Organisation mondiale de la santé) et l’ONG international Santé Intégrée, une kyrielle d’acteurs de l’écosystème de la santé se sont retrouvés à l’Université de Lomé le 10 octobre 2024. Ils y ont échangé autour de la problématique liée à la ‘Digitalisation du système de santé au Togo : enjeux-défis et perspectives‘. Occasion pour Giscar Koffi Samboe (Coordinateur pays de la Fondation Pierre Fabre au Togo) de se féliciter du rôle joué par la structure qu’il représente et sa contribution pour un accès sans barrières aux soins de santé, en particulier au Togo, à travers moult actions et initiatives.
Les participants à cette activité du 10 octobre 2024 ont ensuite rejoint en distanciel, à la mi-journée, à Lavaur (région d’Occitanie, dans le sud de la France), d’autres acteurs de l’écosystème de la santé des pays du Sud et des partenaires autour du thème central de la Conférence annuelle de l’ODESS. Au cours de ce débat centré sur le thème ‘Equité de genre en santé : le rôle du digital ‘, les participants se sont enrichis à travers des partages d’expériences pratiques.
Au Togo, à l’instar de plusieurs pays du Sud, les défis restent quasiment les mêmes. Comme l’a relevé Dr A. Aristide Gnassingbé (ministre Conseiller, chargé de mission auprès du Président de la République, Coordonnateur national de la santé numérique au Togo), il s’agit notamment ‘des difficultés en rapport avec la logistique, les structures sanitaires et leurs équipements, le débit de la connexion internet, l’accès à l’électricité, la couverture internet, la formation continue des praticiens. Et surtout la bonne volonté des décideurs‘.
Dr A. Aristide Gnassingbé a par ailleurs rappelé que le Togo a rejoint en 2013 le RAFT (Réseau de l’Afrique francophone de télémédecine). Une adhésion qui a permis au pays d’expérimenter ‘le bien-fondé de la télémédecine à travers la télé-expertise et la téléformation ‘.
Il a aussi fait remarquer que la Fondation Pierre Fabre collabore depuis plusieurs années avec le ministère en charge de la Santé, la Faculté des Sciences de la Santé de l’UL (Université de Lomé), la SOTODERM (Société togolaise de dermatologie), et l’ANAT (Association nationale des personnes atteintes d’albinisme au Togo).
En République du Togo, le Gouvernement a amorcé le processus de digitalisation voici plusieurs années déjà, en mettant à contribution plusieurs départements ministériels. En l’occurrence celui de la Santé, de l’Economie numérique et autres.
La Fondation Pierre Fabre a déjà financé au Togo le déploiement de ’50 sites de télédermatologie à travers tout le pays et 10 sites de télé-échographie obstétricale dans les 5 régions du Togo, avec des résultats très satisfaisants‘, a en outre confié le ministre Conseiller Gnassingbé.
Edem Gadegbeku
