Le JOBE qui est une organisation de supervision des élections estime que les changements de positions notées ces derniers temps au sein de l'opposition contestataire qui semble « aujourd'hui ouverte à un dialogue dans l'immédiat », constituent une opportunité à saisir pour une sortie de crise.
L'opposition avait auparavant affiché un refus catégorique de s'asseoir autour d'une table de négociation avec le pouvoir, alléguant que ce dernier n'était pas de bonne foi et ne pouvait tenir les engagements qu'il prendrait dans le cadre d'un dialogue.
Le JOBE note dans le camp de l'opposition des évolutions positives et invite « le gouvernement à les saisir afin de rendre le processus plus consensuel ». Il demande au gouvernement « de planifier la question du découpage électoral en ce sens qu'en juillet dernier, le parlement a voté pour un découpage électoral qui fixe le nombre de sièges à 91 alors que le dialogue du 11 septembre 2012 a convenu d'un découpage à 83 sièges ».
Le réseau interpelle également les partenaires électoraux du Togo afin qu'ils puissent appuyer son voeu, se disant préoccupé par des élections législatives et locales transparentes et pluralistes, un test majeur réussi de la démocratie togolaise, selon lui.
