La manifestation de mardi a dégénéré en échauffourées entre manifestants et forces de l'ordre dans le quartier populeux Bè d' où devrait démarrer la marche et dans lequel le calme n'est revenu qu'en fin d'après-midi.
A l'origine des troubles, un désaccord entre le gouvernement et le CST, un regroupement de partis et d'organisations de la société civile, sur le point de chute de la marche.
Le CST avait retenu le carrefour commercial Déckon, un choix rejeté par le ministère de la Sécurité qui a avancé des risques avérés de dérapages et des difficultés de maintien de l'ordre.
En remplacement de la marche perturbée, le CST a annoncé mardi devoir la poursuivre mercredi et a appelé à un sit-in à la place de l'Indépendance.
Mardi soir, un communiqué du ministère de la Sécurité a fait état de 10 blessés légers dont un élément des forces de l'ordre lors des violences et aussi de dégâts matériels subis par des véhicules de la police.
Par les marches, le CST réclame notamment des réformes constitutionnelles et institutionnelles, de meilleures conditions pour les élections législatives, le respect du droit de manifestation.
