L'avant-projet de loi portant création de cet office a été examiné en deuxième lecture en Conseil des ministres présidé mercredi par le chef de l'Etat togolais Faure Gnassingbé.
Selon le gouvernement, il s'agit d'une fusion de l'administration fiscale et celle des douanes de sorte à permettre une visibilité dans les recettes et d'avoir une performance.
Les autorités togolaises indiquent que le texte en examen apporte "beaucoup d'innovations" au niveau de l'administration des régies fiscales où des lourdeurs sont notées malgré des avancées notables grâce à des réformes enclenchées depuis 2006. Elles expliquent que les besoins de financement des domaines sociaux notamment de l'eau, de l'assainissement et de l'agriculture "nécessitent une meilleure performance des recettes fiscales internes".
La création de l'Office togolais des recettes intervient à un moment où le gouvernement a entamé plusieurs chantiers sociaux de développement qui nécessitent des interventions sur fonds propres que devront compléter des interventions des partenaires.
Au Togo, un Programme national d'investissement agricole pour la sécurité alimentaire (PNIASA) estimé à 600 milliards de francs Cfa est lancé avec une mobilisation de moins de 25% du financement, pendant que divers projets de réhabilitation des infrastructures routières, hospitalières et de l'éducation sont en cours de réalisation ou en attente. Ces chantiers nécessitent l'intervention financière de l'Etat.
