La convention s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du service universel des télécommunications pour lequel les opérateurs apportaient une contribution de 2% de leur chiffre d'affaires à l'Etat togolais.
Désormais, les opérateurs ne payeront plus ces contributions au gouvernement mais investiront à l'interne les fonds pour étendre leurs installations au bénéfice des zones reculées.
L'opération se traduira par l'installation d'une cinquantaine de sites relais pour la couverture de près de 200 localités rurales enclavées avec des difficultés d'accès au téléphone et de route.
Elle coûtera, chaque année, 6 milliards de francs Cfa avec une contribution de 4 milliards de francs Cfa du fournisseur officiel Togo-télécom, 1,1 milliards de francs Cfa de l'opérateur publique de téléphonie mobile Togo-cellulaire et 900 millions Cfa de l'opérateur privé de téléphonie mobile Moov du groupe Etisalat.
Selon la ministre Cina Lawson, cette initiative permettra aux populations rurales d'avoir accès à la téléphonie et à l'Internet à de prix abordables.
Elle intervient pendant que le Togo devra rendre opérationnel, sous peu, le câble sous-marin West africa cable system (WACS) qui passe par la côte ouest de l'Afrique pour relier Londres et l'Afrique du Sud.
L'accès à ce WACS permettra au Togo de pratiquer des "prix beaucoup plus intéressants ", alors qu'auparavant les prix sont rendus élevés par une marge de coût que le Bénin voisin facture pour le transit des précédentes installations.
Des sources du ministère des Postes et Télécommunications, les nouvelles tarifications seront égales à la moyenne des prix au sein de l'espace Uemoa.