A son avis, il s’agit d’événements pour de grandes orientations et réformes qui déterminent non seulement l’avenir de la Chine mais aussi les relations de partenariat avec le reste du monde, du fait que la Chine est aujourd’hui « incontestablement à la pointe du développement » dans le monde.
« Les deux sessions sont vues et attendues avec beaucoup d’attention par le monde-entier et le Togo », a-t-il précisé, soulignant que le succès des pays partenaires de la Chine dépend du succès de ces sessions.
Klassou a salué la vision du Premier ministre chinois pour une croissance économique au-delà de 7%, relevant que cela n’est pas le cas de beaucoup de pays dans le monde à un moment où les prévisions donnent à l’Afrique comme le continent qui connaîtra un peu plus de croissance les prochaines années.
« La chine est comme la locomotive qui tire beaucoup de pays », a relevé le 1er vice-président de l’Assemblée nationale togolaise qui se persuade que le développement de la Chine va « impulser le développement de l’Afrique et du monde ».
« La Chine a un taux de croissance assez élevé et son développement économique a des « impacts positifs sur la plupart des pays du monde », a-t-il fait noter.
« Les pays européens s’empressent pour aller en Chine, les grands dirigeants de ces pays vont en Chine pour soit signer des contrats ou pour demander qu’il y ait des partenariats accrus entre la Chine et leur pays. Vous imaginez donc l’attente de l’Afrique, lorsque la Chine va connaître une croissance économique importante », a-t-il ajouté.
Interrogé sur le réajustement des structures de l’économie chinoise et les réformes structurelles, M. Komi Selom Klassou répond qu’il croit que le « réajustement est nécessaire parce qu’il faut adapter le contexte économique à l’évolution globale du monde ».
« S’il y a réajustement, c’est pour pouvoir les rendre conformes aux exigences du marché intérieur et du marché extérieur. C’est une bonne chose et c’est pour éviter une certaine léthargie de l’économie chinoise », a-t-il expliqué.
M. Klassou a estimé que, dans ce contexte, la lutte contre la corruption annoncée vise une « meilleure redistribution des bénéfices pour que tous les Chinois puissent sentir les effets bénéfiques du boom économique au niveau de la Chine».
Il soutient que les réformes sont « indispensables si la Chine veut toujours garder sa place de pays émergent à la pointe de développement dans le monde, sa place qui attire tous les pays jadis développés qui ne peuvent plus évoluer sans la Chine ».
« Ces réformes sont plus que recommandées », a conclu le premier vice-président de l’Assemblée nationale togolaise, M. Komi Selom Klassou.
