Togo : L’UFC s’engage pour une prochaine majorité à l’ Assemblée nationale

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L'UFC a toujours boycotté les élections législatives au Togo en évoquant des conditions jamais réunies pour garantir la transparence du scrutin et éviter la violence post-électorale.

Pour la première fois, elle a participé aux législatives d'octobre 2007 à l'issue de laquelle elle a obtenu 27 sièges à l'Assemblée nationale de 81 sièges dont le mandat vient de s'achever.

Le leader de l'UFC estime qu'il est temps pour son parti de réfléchir à comment exploiter son bon positionnement aujourd'hui pour remporter la majorité des sièges du futur Parlement.

« La cérémonie indique qu'il s'agit pour l'Union des forces de changement de définir la feuille-de-route de nos candidats aux législatives afin de permettre aux militants de pouvoir les distinguer de leurs adversaires sur le terrain», a indiqué le leader de l'UFC Gilchrist Olympio, fils du premier président élu du Togo Sylvanus Olympio assassiné le 13 janvier 1963.

Gilchrist Olympio a été présenté pendant plus de 40 ans comme le grand opposant au régime en place au Togo depuis 1967, avant de faire entrer en 2010 les membres de son parti dans un gouvernement de « large ouverture politique » à la suite de la réélection de l'actuel chef de l'Etat Faure Gnassingbé.

Aujourd'hui, il a appelé ses candidates à « s'engager dans une campagne dynamique, civilisée et apaisée pour une large et écrasante victoire de l'UFC »

« Cet engagement doit également se faire dans une nécessaire et totale cohésion des membres de nos listes malgré les frustrations», a-t-il relevé.

La cérémonie d'investiture des candidats de ce parti intervient alors que la campagne électorale pour les prochaines élections législatives s'ouvre le 5 juillet à minuit.