D'une valeur de 186 milliards de FCFA, les travaux prévus sur cinq ans sont cofinancés par la Banque Africaine de Développement (BAD) à 70% et les autres institutions telles que la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), la Banque d'Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC), la Coopération Allemande (KFW), le fond Union Européenne/Afrique pour les infrastructures et l'Union Economique Monétaire Ouest Africaine (UEMOA).
Ce projet s'inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre du « Projet multinational de réhabilitation de routes et de facilitation des transports sur le corridor Lomé-Ouagadougou» approuvé par le conseil d'administration de la BAD le 27 juin dernier.
La cérémonie donne ainsi un coup d'accélération à la réalisation des activités dudit projet. Du côté togolais, les composantes de ce projet sont, entre autres, la réhabilitation du tronçon de route Atakpamé-Blitta (102 km), Blitta- Aouda (48 km), des sensibilisations aux IST-VIH/SIDA, la sécurité routière et un appui institutionnel au secteur des transports des deux pays.
Les travaux consisteront également dans des aménagements connexes qui concernant les pistes rurales de 55 km, la construction d'un pont à Alemondji, de deux centres de transfusion sanguines équipés, la réhabilitation des infrastructures sociales tels que les écoles, les marchés et des aires de repos pour les transporteurs ainsi que la mise à dispositions de moyens pour la prise en charge rapide des blessés de la route et un appui aux femmes pour améliorer leur productivité.
La réalisation de ce chantier vise à faciliter la circulation sur les axes prioritaires du réseau routier communautaire de l'UEMOA, le renforcement des capacités des douanes, l'installation de pèses-essieux pour le contrôle de la surcharge et un appui au Port Autonome de Lomé (PAL).
Les avantages poursuivis par cette initiative sont relatifs à l'amélioration de la sécurité routière, la réduction des coûts du transport, la création d'emploi pour les jeunes et les femmes des zones desservies.