L'institut en gestation sera issu de la transformation de l'Institut national d'hygiène (INH) existant, au terme d'un processus ayant duré deux ans et qui a eu le soutien du réseau international des instituts de santé publique et de l'OMS.
Le plan de mise en place du nouvel institut est soumis à validation à un atelier de deux jours des experts en santé publique ouvert jeudi dans la capitale togolaise.
Le nouvel d'institut aura comme mission le renforcement de la surveillance épidémiologique, le contrôle de la qualité de l'eau de boisson, des aliments, des médicaments et de l'environnement.
Il sera aussi chargé des recherches dans les domaines prioritaires du développement sanitaire au Togo, pendant que des tonnes de médicaments et aliments contrefaits sont fréquemment saisies et que diverses sociétés locales n'offrent aucune garantie de la qualité de l'eau de boisson mise sur le marché.
Pour la seule année 2011, les institutions de répression et de lutte du Togo ont saisi, entre autres, 20 tonnes de médicaments contrefaits.
Les associations de consommateurs togolaises ont amené les autorités à opérer épisodiquement des saisies des aliments contrefaits et des boissons frelatées.
