Cette rencontre qui est un volet de l'exécution du Projet d'appui au renforcement des capacités institutionnelles en gouvernance économique et financier (PARCI 2) a pour objectif de familiariser les contrôleurs, vérificateurs et inspecteurs de la DGI avec les technologies de pointe en vue de leur permettre d'appréhender les données des différentes sociétés conformément aux exigences du Fonds monétaire international (FMI).
Il s'agit également de moderniser les finances publiques par le renforcement des capacités des agents et la mobilisation des ressources pour l'intégrité du système financier et les institutions de contrôle du Togo.
Les participants auront à échanger sur les techniques de contrôle dans les domaines des banques et assurances. Ils réfléchiront également sur les règles spécifiques éditées par les institutions de réglementation des secteurs bancaires et assurances.
Les délégués vont, par ailleurs, évaluer les risques fiscaux, planifier et préparer les audits et redoubler les dispositions légales et les méthodes actuelles de travail.
Le secrétaire général du ministère de l'Economie et des Finances, Badawosso Gnaro a convié les participants à un partage d'expériences et d'expertise en matière de contrôle fiscal pour une transparence au sein des finances publiques.
Il a exprimé la volonté du gouvernement de créer les conditions de mobilisation de ressources et de gestion transparente des finances publiques en vue d'un développement économique et social soutenu.
La directrice générale de l'administration des impôts, Arzouma Noman-Yérima, a relevé que le contrôle fiscal qui est un moyen de mobilisation de ressources budgétaire est fondé sur le régime déclaratif. Par conséquent, il mérite d'être amélioré pour son efficacité et répondre aux normes de PARCI 2, a ajouté Mme Noman-Yérima.