Sous la menace d'une érosion côtière à grand pas sur les 45 km de littoral du Togo, le gouvernement togolais a interdit l'exploitation du sable marin qui a provoqué, en quelques mois, une hausse exagérée des prix du sable dans le secteur des bâtiments et travaux publics.
Les regroupements sectoriels d'opérateurs économiques, auxquels le gouvernement avait dû affecter deux nouveaux sites dans des bourgades de la capitale togolaise, évoquent le problème de distance pour décider des prix de plus en plus décriés par les consommateurs pendant que le pays a noué avec un boom dans les BTP.
Les autorités togolaises interviennent, après des mois de silence, pour rappeler le respect des prix dans "la fourchette de 25 000 francs Cfa à 30 000 francs Cfa par camion de 6 ou 7 m3 en fonction de la distance", avertissant de l'application de la loi dans toute sa rigueur à tout contrevenant.
Dans un communiqué interministériel, le gouvernement souligne qu'il "ne peut tolérer que des regroupements sectoriels d'opérateurs économiques changent unilatéralement les prix des produits et services".
