Le chef de l'Etat togolais Faure Gnassingbé a suivi de bout en bout le défilé ouvert par les militaires pour être suivi de passages des groupes folkloriques en tenues traditionnelles caractéristiques des régions et ethnies du pays ainsi que des groupes constitués habillés en pagne à l'effigie des anciens chefs d'Etat du pays.
Peu avant, il a, sur place, remis des distinctions honorifiques à plusieurs personnalités de l'armée et de la société civile.
Des artistes, comédiens et humoristes des pays de la sous- région, dont la Côte d'Ivoire et le Burkina faso, ont été invités pour l'occasion et ont effectué une parade, très applaudie, aux côtés de leurs homologues togolais.
Dans l'après-midi, les artistes, comédiens et humoristes se produiront dans un concert géant au stade de Kégué, le plus grand stade du pays construit avec l'aide chinoise.
Parallèlement au programme officiel, un collectif d'organisations civiles et de partis politiques a organisé des manifestations avec, vendredi, un rassemblement de foule qui a été réprimé au monument de l'indépendance en face du siège de l'Assemblée nationale.
La veille, en fin d'après-midi, le chef de l'Etat togolais Faure Gnassingbé avait ranimé la flamme de l'indépendance suivi, peu après à la tombée de la nuit, d'une retraite au flambeau.
Dans la nuit, il s'est adressé à la nation pour appeler à plus de citoyenneté, à un dépassement de l'esprit partisan afin de consolider les bases d'une société moderne et à la prise en mains du destin du pays par les Togolais qui ne doivent plus attendre de l'extérieur.
Depuis son arrivée au pouvoir en 2005, au décès de son père général Gnassingbé Eyadèma, Faure Gnassingbé a entrepris de redonner la place de fête nationale à la célébration avec faste du 27 avril comme fête de l'indépendance du pays.
Pendant les 38 ans de règne de Gnassingbé Eyadèma, le 27 avril a été relégué au second rang voire exclu du calendrier des fêtes nationales du pays.