La coalition qui s'est formée à quelques jours de la rentrée universitaire, juge inopportune l'exclusion de ces 26 étudiants, dont des leaders de syndicats estudiantins, "pour actes de violences caractérisées et vandalisme dans le domaine universitaire", selon les termes de la décision prise au lendemain des mouvements de revendication estudiantins en décembre 2011. Ces exclus sont également interdits d'accès au campus universitaire. Si la décision est maintenue, ils ne pourront plus s'inscrire sur aucun campus public du Togo, avant 1 an pour certains et définitivement pour d'autres.
Le CSE estime que cette décision est injuste et viole l'article 35 de la Constitution togolaise.
Salami Aboubacar, l'un des exclus a fustigé les allégations de manipulations politiques évoquées attribuées à leurs mouvements, affirmant que les revendications purement académiques. Suite à ces exclusions, les étudiants ont envoyé des notes à la présidence de la République, au ministère de l'Enseignement supérieur, qui pour l'instant demeurent sans suite pour solliciter leur clémence. Mais leur quête n'a encore reçu de réponse de la part d'aucune de ces autorités.