Togo : Le code électoral et le nombre de députés à l’Assemblée nationale sous des discussions (ministre)

Afriquinfos Editeur
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"Tous ces points ne sont pas des sujets tabous. Ils peuvent faire l'objet de discussions", a dit Pascal Bodjona, Porte-Parole du gouvernement.

Il relève qu'on "ne peut pas discuter dans une atmosphère aussi délétère" pour régler les contradictions nées de l'adoption desdites dispositions par l'Assemblée nationale.

Allusion faite aux manifestations marquées de violence qui ont mobilisé des milliers de personnes mardi et mercredi dans les rues de la capitale togolaise à l'initiative de partis politiques et des associations.

"Aucune loi n'est éternellement parfaite. Les lois sont révisables", a précisé le ministre Bodjona.

Il s'est par ailleurs étonné que des acteurs politiques demandent le retour à la Constitution de 1992 en perdant de vue que cela doit passer nécessairement par une nouvelle révision de la Constitution actuelle dont des dispositions sont désapprouvées par des partis de l'opposition.

"Même si nous devons retourner textuellement dans les dispositions de 1992, cela doit faire aussi l'objet d'une révision constitutionnelle", a-t-il fait noter.

"Ce n'est pas un décret qui doit le dire. Je pense que tous ces sujets peuvent être discutés. Ce ne sont pas des sujets tabous", a-t-il insisté.

La constitution de 1992 a été adoptée lors de la transition démocratique et est jugée plus consensuelle et plus adaptée à l'évolution socio-politique du pays par les acteurs de l'opposition togolaise.