Les six centrales syndicales "demandent à tous les travailleurs des secteurs public, parapublic et privé d'observer une grève d'avertissement de 48 heures les Lundi 21 et mardi 22 janvier 2013", a dit le communiqué.
Elles ont, à cet effet, adressé au Premier ministre togolais, M. Ahoomey-Zunu Séléagodji, un "préavis de 10 jours", le 8 janvier dernier.
Ce revirement fait suite à l'adoption avortée du statut général de la Fonction publique par l'Assemblée nationale qui a, contre toute attente au niveau des syndicats, adopté fin décembre la loi des finances gestion 2013 qui devrait prendre en compte les incidences financières du nouveau statut attendu.
"Notre confiance accordée vient une fois de plus d'être trahie, suscitant un mécontentement généralisé des travailleurs de l'administration publique", ont souligné les centrales syndicales dans la note adressée au Premier ministre.
Selon les centrales syndicales, le statut de la Fonction publique en vigueur et datant de 1968 n'est plus adapté à l'évolution socio-économique du pays.
La grève d'avertissement intervient dans un contexte de mécontentement généralisée dans la Fonction publique togolaise qui compte quelque 50.000 agents et dans un contexte sociopolitique tendu sur fond de questions électorales.