Ce besoin financier est en-deçà des performances de la défunte Compagnie autonome de péage et d'entretien routier (CAPER) dont les recettes de l'année 2012 sont "en-dessous de 10 milliards de francs Cfa", a-t-on appris auprès du ministère.
On indique une réalisation insuffisante mais encore en "légère hausse de 5 %" par rapport à la performance de 2011.
L'urgence de l'entretien du réseau routier dans son ensemble au Togo est inscrite dans une priorité du gouvernement togolais.
Dans cette perspective, les sociétés minées de mauvaises gestions ont été restructurées ou dissoutes.
Le gouvernement explore la création d'une agence de gestion des travaux d'infrastructures routières (Ageroute-Togo), un établissement public d'autonomie administrative et financière, qui mettra en oeuvre tous les projets de construction, de réhabilitation et d'entretien des infrastructures routières sur le réseau routier national.
Ses prérogatives incluent également les routes, les voiries urbaines et périurbaines, les ouvrages d'assainissement, de drainage, d'art et de franchissement ainsi que les ouvrages spéciaux, d'équipements routiers et de sécurité routière.
A ce niveau, on tente d'explorer auprès des partenaires des financements bilatéraux et multilatéraux le gap nécessaire pour avoir les 37 milliards de FCFA au complet pour l'entretien du réseau routier en 2013.
Depuis quelques années, le Togo s'est lancé dans la modernisation des diverses infrastructures de transports sur fonds propres ou soit avec des aides et prêts à taux préférentiel apporté par des partenaires dont la Chine.
En 2010, pour l'exécution d'un projet de reconstruction d'infrastructures routières au Togo, la Banque d'Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) a débloqué un prêt de 4,5 milliards de milliards de FCFA, soit 51,2% du coût total du projet, qui prévoit la réhabilitation de 7 pistes rurales de 159 km.