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Cause des affrontements
Depuis le début de l’année, le MEET, Mouvement pour l’épanouissement de l’étudiant togolais convoque des Assemblées générales pour soumettre une série de doléances à la présidence de l’Université. Une première Assemblée générale tenue le 13 janvier 2016 avait déjà eu lieu. L’association estudiantine aurait adressé un courrier aux autorités en charge de l’enseignement supérieur, courrier contenant quelques revendications. Mais face au silence de ces autorités, un appel à manifester durant 48 heures a été lancé, à compter du jeudi par le MEET.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Octave Nicoué Broohm a lancé un appel au calme tout en condamnant les violences survenues à l’Université. «Les campus sont des lieux de sérénité où, en aucun cas, on ne doit, pour quelques revendications que ce soient, exercer la violence. D’autant que les étudiants ont l’écoute des autorités universitaires et gouvernementales. Ils savent qu’il y a une dynamique qui est enclenchée. Nous sommes en discussion avec eux sur tous les points », a indiqué le ministre.
Innocente Nice