Il s'agit des avocats Jil-Benoît Afangbédji, Raphaël Kpandé- Adzaré et Zeus Ajavon, coordonnateur du CST, que les enquêtes touchent le lendemain de la mise en liberté, après 40 jours de détention de l'ancien Premier ministre Agbéyomé Kodjo, leader du parti Organisation pour bâtir dans l'union un Togo solidaire ( OBUTS), parti membre du CST.
Les trois avocats ainsi inquiétés restent « libres de leurs mouvements » mais handicapés dans leurs activités professionnelles et leur activisme au sein du CST, selon des sources proches.
Les incendies à l'origine de leurs inculpation ont touché un total de 3.106 commerçants au niveau des deux marchés et leurs dommages sont évalués à 5,999 milliards de francs Cfa.
Ils sont inscrits, selon les autorités togolaises, dans un plan de sabotage économique et de déstabilisation du régime en place.