Le CPDC à l’oeuvre pour définir ses contours et une feuille-de-route

Afriquinfos Editeur
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La première séance de cette rencontre s'est déroulée avec le Premier ministre togolais Gilbert Houngbo.

Les activités de ce cadre ont été mises en veilleuse depuis quelques temps à l'issue d'un désaccord entre les acteurs politiques d'ouvrir le CPDC à des partis extraparlementaires et à des organisations de la société civile.

La création et la rénovation du CPDC répondent à un "souci de créer les conditions optimales de l'apaisement politique, de la recherche du consensus national pour la gestion des affaires publiques et de la conduite des grandes reformes", a expliqué le gouvernement.

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La nouvelle configuration rejoint pratiquement la vision précédente de son extension qui a été cause de désaccord notamment à différents partis politiques, à des personnalités et à une organisation de femmes parlementaires et ministres.

Après leur première rencontre, les membres du CPDC devront se retrouver dans deux semaines pour une éventuelle mise en place du bureau de ce cadre.

Dès l'annonce de la mise en place de ce cadre rénové, des partis ont dénoncé cette tendance du gouvernement qui a repris le dialogue politique avec les acteurs politiques.

L'Alliance nationale pour le changement (ANC), parti issu du clash après la présidentielle de mars 2010 entre des membres de l'Union des forces de changement (UFC), principal parti de l'opposition togolaise jusque-là, fait parti de ce cadre.

Ce parti dirigé par Jean-Pierre Fabre a boycotté la séance d'échange convoquée par le Premier ministre à quelques jours de la prise du décret de nomination des membres de ce cadre de dialogue. Il vient encore d'être porté absent à la première rencontre des nouveaux membres.