Togo: L’Afrique de l’Ouest et du Centre en réflexion pour la mise en oeuvre de la convention des eaux de ballast

Afriquinfos Editeur
2 Min de Lecture

La rencontre de Lomé, à l'initiative du ministère des Transports du Togo, a reçu l'appui de plusieurs institutions internationales dont l'Organisation maritime internationale et la Commission intérimaire du courant de Guinée.

Elle vise à sensibiliser les utilisateurs des eaux maritimes sur le comportement à adopter pour combattre l'épuisement des ressources aquatiques et à exhorter les autres pays à ratifier la convention des Nations Unies sur le droit de la mer.

Le déversement ailleurs des eaux de ballaste, en cas de nécessité, " comporte des risques et d'énormes conséquences sur la biodiversité du nouveau milieu", a relevé la rencontre de Lomé qui indique capitale le respect de la conformité, l'application, la surveillance de la gestion des eaux de ballaste.

- Advertisement -

Il s'agit, pour les experts regroupés à Lomé, d'exhorter les utilisateurs des eaux de ballaste à prendre la mesure des menaces sur la faune et la flore aquatiques et à savoir se comporter dans le transport maritime.

Les eaux de ballast servent globalement dans l'équilibrage des navires lors du transfert d'une région à une autre. Ces eaux puisées dans une mer à caractéristique particulière comportent des risques de destruction de la biodiversité des nouvelles eaux.

Les experts indiquent que le quorum sera bientôt atteint avec 30 pays pour aller à la mise en œuvre de la convention sur les eaux de ballast.

Le Togo a "toujours fait œuvre utile dans la protection des eaux maritimes et leur écosystème", a dit le ministre des Transports, Ninsao Gnofame, soulignant l'adhésion de son pays aux conventions de gestion des eaux de ballast et de sédiments des navires.