Par cette poétique de vingt-huit poèmes, l'autrice dénonce la maltraitance de la gente féminine sous forme de viol, d' harcèlement, de répudiation et de marginalisation.
La poétesse s'est démarquée des règles classiques de la versification, s'exprimant en des termes simples, assimilables à tous et dans un libre style prosaïque, pour exalter les vertus de la femme.
Claudine Akakpo a franchi les frontières de la cause féminine en exprimant une nostalgie d'un Togo jadis paisible et vivable. « Je me souviens de ces années, quand d'un même coeur, nous logions les plages dans ce pays sans nuages..du fond des Ablodé ubuesques, du fond des pouvoirs iniques », écrit l'autrice. Dans un élan panafricaniste et pacifiste, la poétesse exhorte les Africains à se tenir debout contre le néocolonialisme, à taire les canons et à s'embrasser. Elle pleure pour l'Afrique riche de ses ressources mais pauvre par son exploitation, pour ses enfants méprisés et détroussés au nom d'une immigration injuste. Optimiste dans ses propos, la poétesse dit être en quête de coeur pour crier l'espoir en choeur. Légitime espoir, espoir que doivent partager les Togolais et tous les Africains. Née en novembre 1958 à Lomé au Togo, Claudine Assiba-Akakpo est diplômée de l'Ecole Supérieure Internationale de Yaoundé. Elle a été honorée du prix de l'excellence de l'organisation AFRIMUSE. Elle est des toutes premières « Hoigni » (Femme digne du Togo). Claudine Assiba-Akakpo est l'actuelle directrice de l'Agence Togolaise de Presse (ATOP).
