Le général Tidjani, ex-chef d'état-major des Forces armées togolaises (FAT) et ancien ministre de la Défense, a eu des contacts téléphoniques suspects avec Kpatcha Gnassingbé, le cerveau présumé du complot, ont indiqué lundi des sources proches de l'enquête judiciaire.
Les déclarations de l'officier au cours de son audition par le juge aurait prêté à son rapprochement de Kpatcha Gnassingbé, ce qui aurait justifié son incarcération.
Les mêmes sources précisent que le général était en contact permanent avec le présumé comploteur.
Outre l'audition judiciaire, le général Tidjani aurait également a été également entendu par l'état-major des FAT avant son incarcération.
Au total 31 personnes, civils et militaires, avaient été arrêtées au début de cette affaire de tentative d'atteinte à la sûreté de l'Etat. Le 14 avril dernier, 10 présumés ont été remis en liberté provisoire sous contrôle judiciaire.
Kpatcha Gnassingbé, ancien ministre de la défense, commanditaire présumé et les autres inculpés sont restés en prison.