Les populations riveraines des gisements de phosphate menacent de descendre dans les rues

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Une première tentative de marche avait été avortée suite à une intervention apaisante du chef de l'Etat.

«Nous allons faire le plus grand service possible pour recouvrer nos droits et lutter contre l'exploitation inhumaine du phosphate dans le VO », déclare un porte-parole de l'ASSITO.

« Les phosphates sont exploités depuis plus de 50 ans mais c'est la première fois que les populations de VO s'organisent véritablement pour protester contre les conditions de son exploitation. L'ASITO demande l'indemnisation de délocalisation et l'embauche des jeunes ressortissants de VO », a-t-il ajouté.

Deux délocalisations des populations pour cause de l'exploitation du phosphate sont actuellement en cours et ni la direction de la Société nationale des phosphates du Togo (SNPT) ni le ministre des Mines n'ont encore entrepris des démarches à l'égard des représentants de localités, selon l'ASSITO.

A rappeler que le chef de l'Etat togolais Faure Gnassingbé a mis en place un cadre de discussions sur les conditions d'exploitation et de dédommagement des populations riveraines du minerai.

Les populations concernées ont prévu une marche de protestation ce vendredi à travers les rues de Vogan, chef-lieu de la préfecture de Vo à une cinquantaine de km au sud-Est de la capitale

L'exploitation des phosphates entraîne des délocalisations continues des populations, la pollution des terres et des eaux et les populations vivent dans la pauvreté.